6 Acier inoxydable • Soudage Les procédés de soudage existants pour les aciers restent valables pour l’inox. On recherche naturellement des soudures saines avec de bonnes résistances mécaniques, mais il faut en outre qu’elles conservent de bonnes qualités de résistance à la corrosion. Il est extrêmement important de nettoyer convenablement les bords à souder de toutes traces de graisse, de dépôts de carbone… En principe les aciers inoxydables se travaillent dans des ateliers “blancs”. La propriété de la couche d’oxyde ne doit pas faire oublier que le chrome est oxydable. Il faut donc protéger le bain de fusion de l’action de l’oxygène par une atmosphère inerte qui peut être selon le cas, de l’argon ou de l’hélium ou de l’azote voire le vide, dans des procédés de soudage comme le TIG, le MIG, le A-TIG, le plasma, le laser, le faisceau d’électron… On a toujours intérêt à privilégier les méthodes qui limitent dans le temps et en volume la fusion du métal : le soudage par résistance (par points, à la molette, par étincelage) donne d’excellents résultats et il ne faut pas oublier le brasage, qui ne provoque aucune fusion du métal de base. Le brasage diffusion sous vide est approprié pour l’assemblage de pièces usinées relativement petites et aux profils complexes (pièces d’horlogerie, micro-moteurs, prothèses, instrumentation…). Les brasures à l’argent donnent des joints très résistants mais le brasage au cuivre, à l’étain et, par voie de conséquence le soudo-brasage au laiton sont formellement proscrits car ils provoquent une décohésion granulaire et la ruine de l’assemblage. Le meilleur moyen pour souder les aciers inoxydables, lorsque c’est possible, est le soudage avec métal d’apport austénitique. Tous les procédés traditionnels sont utilisables : soudage à l’arc à l’électrode enrobée, soudage à l’arc submergé, procédés sous atmosphère inerte comme le TIG et le MIG, soudage plasma. Le flux d´argon ou d’hélium autour de l’arc électrique empêche l’oxydation du bain de fusion ainsi que pendant le transfert du métal d’apport. • Décapage et passivation Le décapage consiste à enlever une fine couche de matière à la surface de l’acier inoxydable. C’est une étape indispensable dans tout process de transformation de l’inox. Un décapage en bain acide permet d’éliminer de la surface de l’acier inoxydable, les oxydes formés pendant une opération de soudage. En général, on utilise un bain d’acide sulfurique ou fluonitrique. Sur chantier le produit est passé à l’aide d’un pinceau. • Cisaillage Le cisaillage à la guillotine s’opère le plus souvent avec des machines dont la capacité est donnée pour l’acier doux. L’effort de cisaillage étant plus élevé notamment pour les aciers inoxydables austénitiques, l’épaisseur maximale admissible est, pour une machine donnée, égale à 70 % de l’épaisseur maximale prévue pour les aciers doux. • Pliage Le pliage des tôles en acier inoxydable s’effectue à l’aide de procédés et dispositifs similaires à ceux utilisés pour les aciers doux. Cependant, la puissance nécessaire pour le pliage des aciers inoxydables austénitiques est de 50 à 60 % plus élevée que pour les aciers doux. Opsial, la marque de Descours & Cabaud Valable jusqu’au 31 mai 2013 O P S I A L é q u i p e v o t r e r é u s s i t e . La gamme de SOUDURE ÉLECTRIQUE ET FLAMME La qualité professionnelle au meilleur prix Demandez notre catalogue à votre spécialiste !
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