7 Infos techniques - Infos pratiques Les normes européennes Réf. norme Norme EN 10 204 Définit les types de contrôles et les informations à transmettre pour assurer le suivi des matériaux métalliques (C.C.P.U.) EN 10028-7 Produits plats pour appareils à pression EN 10029 Tôles laminées à chaud, d’épaisseur égale ou supérieure à 3 mm : tolérances sur les dimensions et la forme EN 10051 Tôles larges bandes et larges bandes refendues non revêtues, laminées à chaud en continu : tolérances sur les dimensions et la forme EN 10055 Profils en T à ailes égales et à angles arrondis laminés à chaud : tolérances sur les dimensions et la forme EN 10088-1 Liste des aciers inoxydables EN 10088-2 Conditions techniques de livraison des tôles et bandes pour usage général EN 10088-3 Conditions techniques de livraison pour les demi-produits, barres, fils machines, fils tréfilés, profils et produits transformés à froid en acier résistant à la corrosion pour usage général EN 9445 Feuillards, larges bandes, tôles et feuillards coupés à longueur en acier inoxydable, laminés à froid en continu : tolérances sur les dimensions et la forme EN 10272 Barres en acier inoxydable pour appareils à pression conditions techniques de livraison NFA 49647 Tubes soudés de construction (tubes décoration) EN 10217-7 Tubes corrosion EN 1092-1 Brides DIN 1013 Barres rondes laminées à chaud : tolérances sur les dimensions et la forme DIN 1017 Plats cisaillés ou refendus : tolérances sur les dimensions DIN 1026 Profilés U laminés à chaud : tolérances sur les dimensions et la forme DIN 1028 Profilés cornières laminés à chaud à ailes égales et angles arrondis : tolérances sur les dimensions et la forme DIN 1029 Profilés cornières laminés à chaud à ailes inégales et angles arrondis : tolérances sur les dimensions et la forme Les opérations de parachèvement (pliage, soudage, meulage…) pouvant détériorer la couche passive du métal, il peut être nécessaire de régénérer cette couche protectrice. A l’air libre, la passivation s’effectue en quelques jours. Durant cette période il ne faut pas exposer le métal à un environnement agressif. L’acier inoxydable se passive naturellement à l’air, mais suite à une opération de soudage, et après décapage, il est important de reconstituer une couche passive que l’on obtient en général dans un bain d’acide nitrique. On redonne ainsi à l’acier inoxydable une résistance à la corrosion analogue à celle du métal de base (reconstitution de la couche dite passive). Il existe des pâtes permettant d’effectuer ces opérations de décapage et passivation simultanément. Nombre de problèmes de corrosion sont dû à des contaminations de surfaces, l’utilisation de produits décapants est donc un impératif dans tout process de parachèvement d’inox. • Nettoyage de l’inox Normalement un nettoyage à l’eau et au savon est suffisant pour maintenir l’aspect original de l’inox. Il est fortement déconseillé d’utiliser des produits à base de chlore et tout nettoyage mécanique (brosse, tampon métallique…) est à proscrire pour ne pas détériorer la “couche passive”. Alimentarité des inox et réglementation Depuis 1976, la France dispose d’une réglementation nationale sur le sujet (arrêté du 13 janvier 76) précisant les teneurs minimales et maximales des éléments d’alliage autorisés dans les aciers inoxydables : minimum 13 % de chrome, moins de 4 % de titane, molybdène, aluminium et cuivre et moins de 1 % de tantale, nobium et zirconium. La norme française NF A 36-711 (décembre 2001) complète ce dispositif réglementaire en précisant les nuances aptes au contact alimentaire, dans les conditions d’acceptation du décret. Ces nuances sont par ailleurs référencées dans la norme européenne EN 10088 “Aciers inoxydables d’usage général”. Les inox les plus couramment utilisés dans l’agroalimentaire sont le 1.4307 (304L) et 1.4404 (316L). Le choix entre ces deux alliages n’est donc pas dicté pas des contraintes d’alimentarité mais par des questions de résistance à la corrosion. Face à un environnement agressif l’usage du 316L sera privilégié.
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