7 L ES ÉCONOM I ES D ’ EAU Pourquoi avoir investi ? Avec deux hectares de serres couvertes dont les trois quarts sont destinés à la production maraîchère (tomates, concombres, fraises, poivrons…), nous portons une extrême vigilance à la qualité de nos produits qui sont vendus en direct sur notre site de production à plus de 80 %. Nous pratiquons depuis longtemps la PBI (Protection Biologique Intégrée) pour contrôler les attaques de nuisibles sur nos cultures. En conséquence, la mise en pratique de cette technique nous impose une utilisation très restreinte de traitements chimiques. C’est ainsi que tout naturellement nous avons mis en place un programme de techniques alternatives et naturelles basé essentiellement sur des bios stimulants. AQUA4D est venu s’y insérer avec comme objectif d’amplifier les performances des bios stimulants déjà utilisés (extraits d’algues, acides aminés, huiles essentielles). La finalité étant de rendre la plante capable de se défendre face à toutes les formes d’agression. Justement sur le bien-être de la plante : quel est votre retour d’expérience ? Après deux ans d’utilisation de AQUA4D, le constat est probant : nous avons franchi un palier dans l’amélioration des rendements, du goût, de la texture et de la conservation des légumes récoltés. Les plantes sont performantes, les maladies ne se développent pas, elles donnent ainsi le maximum. C’est logique, il faut comprendre que l’eau a une certaine tension, comme la rosée. En la modifiant avec le champ magnétique d’AQUA4D, l’eau pénètre mieux dans la terre, les engrais sont plus performants, les plantes se portent mieux et sont moins attaquées par les insectes. C’est le cas avec les salades, je n’arrive pas à l’expliquer totalement, mais depuis deux ans je constate qu’elles n’ont plus de pucerons. Et pour l’horticulture ? J’ai une installation d’irrigation ancienne qui utilise beaucoup de goutteurs. Et comme tous les professionnels le savent, le problème majeur c’est le bouchage régulier des goutteurs. On s’en aperçoit toujours trop tard lorsque la plante se flétrit et qu’il faut changer le capillaire en cours de culture. Avec AQUA4D, j’ai tout de suite vu l’incidence : une quinzaine de jours après l’installation, j’ai constaté l’élimination de 60 à 80 % de bouchons. Pourtant au départ j’étais sceptique, mais aujourd’hui ma maintenance est égale à presque zéro. Forcément, je suis satisfait de faire des économies substantielles sur le poste maintenance en matériel, en main-d’œuvre et avec plus de rendement. Sur ce seul problème de bouchage en curatif ou préventif, j’ai amorti mon investissement. Mais au départ, et c’est important de l’entendre, ce n’est pas l’aspect financier qui m’a motivé mais celui d’une solution qui complète ma démarche de développement durable. Pourquoi étiez-vous sceptique ? Avec plus de 1 000 m entre l’unité de traitement et le point le plus éloigné, j’étais interrogatif sur les effets "longue distance". Force est de constater que ça fonctionne aussi bien pour la santé des plantes que pour le bouchage des goutteurs. Et au-delà, j’ai été étonné de vérifier que l’eau traitée par AQUA4D garde ses performances même après stockage dans les cuves ou les tuyaux. Jean-Pol Delacour Plus de 50 ans de métier en tant que horticulteur maraîcher. Voyez-vous d’autres perspectives ? Avec 4 000 m2 hors sol, notre block buster, c’est la fraise. Tout le secret pour qu’elle soit goûteuse, c’est de la cueillir à maturité. C’est l’idéal, mais la fraise est un fruit très fragile en manutention et en transport. Pour contourner le problème, AQUA4D permet une meilleure assimilation des nutriments, la fraise est très sensible au calcium : sa bonne assimilation lui permet de rester ferme en arrivant à maturité. Sa tenue après récolte a été grandement améliorée limitant ainsi les pertes à zéro. Nous pensons même garantir demain sur une partie de notre production "sans résidu de pesticide". Alors qu’il y a des résultats similaires partout dans le monde, comment se fait-il que ce système soit aussi peu développé en France ? Je pense que comme moi au départ il y a du scepticisme sur les bénéfices d’une telle innovation, c’est un réel frein à l’investissement. Et puis on cherche à vérifier, à confronter les expériences. Et là, ça se complique. Si je devais caricaturer, c’est peut-être lié à notre mentalité paysanne. Dans mon cas le facteur déclenchant ce fut la technicité et la ténacité du commercial et surtout le retour d’expérience venant de Hollande, sur de grosses sociétés de production de plants utilisatrices du système pour améliorer la qualité de leurs mottes. Et si c’était à refaire ? La nature est incroyable, je pense que les plantes ont une forme d’intelligence avec un pouvoir extraordinaire d’adaptation. Si on peut les aider à améliorer leur santé par des techniques douces, alors on est sur la bonne voie. Remettre la plante au centre du combat c’est toute ma motivation. Aujourd’hui, AQUA4D fait partie intégrante de l’équilibre de notre exploitation et est indispensable au développement futur de notre entreprise. Après 2 ans d’utilisation, retour d’expérience auprès de Jean-Pol Delacour, horticulteur maraîcher à Dombasle sur Meurthe (54), près de Nancy. Depuis 2 ans, plus aucun puceron sur les plants de salade.
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